Tous nos conseils pour bien entretenir vos rosiers pour l'automne

Retour du froid, journées pluvieuses, feuilles mortes qui jonchent le sol, … Au jardin, quelques bons gestes sont à connaître pour améliorer la santé de ses arbustes et de ses buissons durant cette période. Du côté des rosiers, la plupart des jardiniers préconisent notamment une pré-taille pour les nettoyer avant l’arrivée de l’hiver. Il est aussi important de bien gérer l'apport d'engrais pour ne pas abimer l'arbuste.

La taille des rosiers en automne : pour ou contre ?

Avant toute chose, il est important de préciser que la taille n’est recommandée que dans les régions à climat doux. Un froid rigoureux risquerait de les fragiliser davantage, selon certains professionnels. 

Bien qu’elle ne soit pas indispensable, la pré-taille permet tout de même de renforcer les arbustes pendant la période hivernale, et ce, jusqu’au retour du printemps. Il s’agit en réalité d’un nettoyage, plutôt que d’une vraie taille. 

Pour ce faire, il faut prendre le temps de supprimer les branches mortes et les feuilles malades afin de limiter la propagation des maladies telles que l’oïdium ou le marsonia. À effectuer vers la fin du mois d’octobre ou après les premiers gels, cet entretien de votre rosier permet par ailleurs de simplifier la taille principale qui a lieu au printemps.

Comment tailler ses rosiers en automne ?

Pour tailler vos arbustes durant la saison automnale, nous vous conseillons tout d’abord de vous équiper d’un sécateur préalablement nettoyé à l’alcool, d’un coupe-branche et de gants. Avec cet équipement, vous pourrez alors vous attaquer au bois mort, aux feuilles malades et aux branches abîmées. Retrouvez ici notre sélection d'outils de taille.

Dans un second temps, nous vous invitons à aérer le cœur de votre arbuste en enlevant quelques rameaux, s’ils sont trop nombreux. Puis, taillez les rameaux restants en biais, d’un bon tiers, quelques millimètres au-dessus d’un œil (bourgeon). Il est recommandé de conserver 5 à 6 yeux en moyenne sur les rameaux en bonne santé.

Rosiers remontants et non-remontants : quelles différences ?

Attention, dans le cas de la pré-taille, il est nécessaire de bien faire la distinction entre un rosier remontant et un non-remontant. En réalité, les conseils partagés ci-dessus ne concernent que les plantations remontantes. Dans l’autre cas, cet entretien doit plutôt être réalisé après la fin de la floraison d’été, c’est-à-dire en juillet. Une pré-taille à ce moment de l’année serait en effet trop tardive pour ce type de plante.

Entretenir ses rosiers en saison automnale : nos autres astuces

L’entretien ne se limite pas à un nettoyage ou à une pré-taille. Pour aller encore plus loin, nous vous conseillons aussi d’enlever les feuilles mortes qui tapissent le sol au niveau des pieds de vos plantes pour favoriser l’aération. Il est même recommandé de les utiliser comme paillage ou de les apporter à la déchèterie pour limiter les maladies si besoin.
En ce qui concerne les plantes grimpantes, l’étape du palissage est indispensable. Elle permet de refaire les attaches afin de renforcer les rameaux face aux premières neiges, aux fortes averses et aux vents intenses. Pour finir, nos autres conseils seraient de butter vos arbustes fragiles et de les recouvrir d’un voile d’hivernage jusqu’au retour de la douceur printanière. De cette façon, ils pourront plus facilement traverser l’hiver !

L'engrais pour rosier : organique ou chimique ?

Les rosiers ont un besoin régulier d'engrais, mais ils ne doivent pas être surnourris. Les engrais organiques, piliers de la culture biologique, offrent des bénéfices durables que les engrais chimiques ne peuvent égaler. Issus de matières naturelles comme le compost, le fumier ou les résidus végétaux, ils nourrissent le sol en profondeur plutôt que de se limiter à alimenter les plantes à court terme.
Un atout majeur des engrais pour la culture biologique réside dans leur capacité à enrichir le sol en humus. Cette matière essentielle renforce la structure du sol, stimule l’activité microbienne et améliore la rétention des éléments nutritifs et de l'eau. De plus, ces engrais apportent naturellement des oligo-éléments indispensables. Leur présence prévient des carences comme la chlorose, caractérisée par un jaunissement de la plante et de ses fleurs lorsque le sol n’en contient pas suffisamment. Cette dynamique crée un écosystème fertile, résilient et productif sur le long terme.